L’industrie a opéré une transition d’un produit statique focalisé sur l’aspect électromécanique vers une plateforme évolutive de solutions de mobilité.
Un véhicule connecté est un véhicule qui dispose d’une connexion Internet ou télécom et qui transmet des données à un serveur centralisé (plateforme SAS) ou via le smartphone du conducteur, par le biais d’une carte SIM. Un véhicule récent dispose actuellement de plus de 800 capteurs.
L’arrivée de la connectivité 5G aura un impact considérable sur les capacités de communication des véhicules connectés (volume des données).
Les services connectés s’articulent autour de trois axes : une visibilité totale de la flotte, une gestion proactive de la maintenance et une amélioration du comportement des conducteurs.
La géolocalisation permet à l’entreprise d’optimiser les trajets, la fréquence du déclenchement de l’ABS et des contrôles de traction (ESP) donne une indication sur le comportement de l’utilisateur et les codes de pannes permettent d’identifier un besoin d’intervention.
Les avantages de services connectés pour le gestionnaire de flotte sont donc nombreux :
- Un meilleur contrôle de l’utilisation des actifs de l’entreprise
- Une réduction générale des coûts
- Un meilleur respect des règles
- Une amélioration du comportement des conducteurs
- Une simplification administrative (moins d’amendes…)
- Des entretiens réalisés à temps
- Moins de sinistres et une réduction des primes d’assurance
Les entreprises qui recourent aux services connectés bénéficient d’un retour sur investissement dès les premiers mois. Les sources d’Eurofleet-Consult* attestent d’une économie de 10% sur la gestion de la flotte, d’une réduction de la sinistralité de 15%, d’une diminution de la consommation de carburant de plus de 5% et du kilométrage moyen parcouru de 5% à 10%.
Faut-il prévoir des ressources supplémentaires pour gérer le services connectés ? Non, le seul fait que l’utilisateur reçoive un rapport mensuel, provoque spontanément une amélioration des comportements et une réduction des coûts.
Un utilisateur peut-il refuser le géolocalisation ? Non, mais il faudra informer les employés en incluant un article dans la car policy. Le gestionnaire de flotte peut aussi désactiver la géolocalisation après les heures de travail.
En conclusion, avec l’importance croissante de la responsabilité sociétale des entreprises (CSR) et le besoin croissant de maîtriser les coûts, les services connectés deviennent un must pour les gestionnaires de flotte.
*Sources: Eurofleet-Consult, Generali Omni RNA, Robert Maubé, Masternaut